Instant Décalé # 28

L'instant Décalé

Présenté par


Olivier

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Episode 28 : 2 Février 2018

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Les Zones Humides


On va parler des zones humides pour faire honneur à la journée mondiale de ce 2 février. Vaste sujet, que l’on peut aborder de plein de façons diamétralement opposées. Je ne sais pas pourquoi, mais ces derniers temps, j’aime de plus en plus m’imposer des contraintes. Et pour la chronique d’aujourd’hui, j’en ai une nouvelle. Mais cette fois-ci, elle m’a été  imposée par ma copine, qui m’a explicitement dit :
«  Surtout, tu parles pas de moi !!! »
Le message était clair ! L’intensité de son regard et le ton de ses paroles ne laissaient place à aucune négociation. Hors de question de dormir avec le chat les trois prochains mois.
Donc tant pis. Pas question non plus de changer de thème à la dernière minute, je vais donc vous parler de Jocelyne ! Oui, c’est sur la voie de la féminité que j’ai décidé de vous parler des zones humides.
Alors Jocelyne… comment vous dire, Jocelyne… Jocelyne, c’est une copine qui… qui… comment dire. Des fois on s’ennui comme ça et… Y’a des nanas comme ça qui… La beauté vous savez, chez une femme c’est secondaire… On… Y’a des choses beaucoup plus importante que le physique… Non, on va pas parler de Jocelyne finalement. Pas envie qu’on colle une interdiction aux moins de 18 ans à ma chronique.
Du coup, décidé à persévérer sur le sujet, je me suis replongé dans le répertoire de mes personnages, et sur qui je suis tombé ? Sur Tata Béa ! Mais vu son âge, et son taux d’hygrométrie correspondant, je doute qu’elle puisse illustrer le thème du jour. Ce qui n’empêche pas qu’elle soit très sympa. Faut pas bouffer chez elle mais c’est une chouette fille. 
Alors je plaisante, je plaisante, mais c’est un sujet sérieux les zones humides. D’un point de vue du bien-être, d’après ce que disent les défenseurs de ces lieux chaleureux. Et je les rejoins là-dessus, l’aridité, bah ça finit par irriter. Si tu t’aventures sans précaution sur terrain sec, c’est des coups à faire chauffer le plastique et foutre en l’air ta liberté des 20 prochaines années.
Non, c’est sérieux les zones humides. Je cite un rédacteur dont j’ignore le nom, et vous verrez que c’est mieux comme ça. Qu’il reste anonyme et surtout discret, pour le bien-être de tous. Alors concentrez-vous, ça va être très chiant :
« Définies comme des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d'eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, les zones humides couvrent dans le monde entre 748 et 778 millions d'hectares. Au cours des cinquante dernières années, le drainage, la pollution, l'irrigation, les épilations pubiennes ont entraîné la disparition de 50% de ces zones humides. La diversité culturelle et biologique des zones humides constitue pourtant une richesse naturelle dont dépend notre bien-être physique et psychologique. » Qu’est ce que je vous disais.
« Le patrimoine culturel de nos zones humides » le patrimoine culturel, rien que ça, « est le résultat d'une symbiose qui remonte à la nuit des temps entre les populations et les zones humides, une association qui a enrichi les générations passées et qui, avec votre aide, en fera autant pour les générations futures. » Bon, tout ça on s’en fout un peu, ça reste que du blabla pour nous faire culpabiliser et nous faire couler la larmichette. 
- « Prenez soins des zones humides, pensez à l’héritage de vos enfants, blablabla, snif snif ! » C’est la grande mode depuis plusieurs années de faire culpabiliser le citoyen pour tout et pour rien. Je continue.


« Cette association s'est développée en raison de l'utilité des zones humides. En bref, la diversité de la vie végétale et animale des zones humides a assuré la subsistance des populations et leur a procuré de nombreux autres avantages. »
Je vous avais prévenu que ça allait être très chiant, même moi j’ai décroché.
Comme avantage des zones humides, il y a le pullulement des moustiques, vecteur numéro un des maladies infectieuses, du typhus et de la malaria. Et du morpion, bien évidemment. J’allais l’oublier.
Conclusion : encore une belle connerie que cette journée internationale.
Et en parlant de ça, je sais pas si vous avez fait attention tout à l’heure, le monsieur qui défendait la cause des zones humides avait intégré le marais dans cette catégorie de terrain. Et pour me balader parfois à Paris, je voulais dire, qu’effectivement, le marais, surtout la nuit, est chaud moite et humide, voir même boueux. Ceci dit, ça reste un quartier très sympa, je veux pas dénigrer la population qui y déambule, le dard en avant prêt à piquer n’importe quel être au sang chaud, mais quitte à entendre siffler autour de mes oreilles, je préfère que ça se passe à Pigalle. J’ai toujours eu une plus grande attirance pour la lubrification naturelle que pour le Poppers. Mais bon, tout le monde est libre d’aimer qui il veut, et ce qu’il veut. Je respecte les choix ou les désirs de chacun. Faut juste que je fasse attention à ce que je dis. Parfois mes mots ne reflètent pas ma pensée et ma parole diverge de mon esprit. Et dix verges, ça fait beaucoup, même pour une tata quel que soit son sexe ou son âge. Sauf, peut-être… enfin vous voyez de qui je parle ? Pas du tout, je pensais plutôt à Jocelyne. Tu comprendras quand je te la présenterais Didier.
Et puis comme « la musique commence là où s’arrête le pouvoir des mots » restons sur Paris et son quartier rouge, avec Pigalle et son fameux « dans la salle du bar-tabac de la rue des Martyrs »

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