The Harts Industry
The Harts Industry
C.V Express
date de création: 2014
ville d'origine: Auxerre
Nombre de membres: 4
Line Up: Marien (Chant/Guitare), Kévin (Basse), Pascal (Guitare) et Sullivan (Batterie)
The Harts Industry : Quelles sont les explications pour le choix de ce nom ?
Hart est un vieux mot anglais qui signifie "Cerf". On kiffe le côté puissant et élégant des cerfs. Comme il fallait que ça sonne bien, on l'a passé en anglais.
Après pour Industry, on trouvait juste que ça sonnait bien et le paradoxe est drôle (une sorte de production à la chaîne d'animaux classes).
A quelle scène musicale considérez vous appartenir ?
On se place pas réellement quelque part en fait. On est indé, on fait du rock.
De là à parler de rock indé... On défend le côté honnête et sauvage du rock.
Tu arrives, tu branches et tu te déchaînes jusqu'à arriver au point de rupture.
Dans le son, tu peux trouver un truc genre 90's, un truc plus blues ou un truc plus garage... C'est un peu tout ça notre "scène".
Racontez-nous brièvement l'histoire du groupe des ses débuts à aujourd'hui :
Même bande d'amis. Même goûts musicaux. Lycée. Soirées, etc...
On a formé le groupe en 2014.
On a quasiment commencé par l'audition des Inouis du Printemps de Bourges la même année (genre notre troisième concert). Forcément, on a pas trop eu le temps de ruminer. Suite à ça, on a pu se faire un peu écouter et ça nous a permis de faire des fest, des dates. Pendant deux ans et demi ça nous a permis de mûrir le projet, trouver notre son jusqu'à atterrir en studio pour poser tout ça.
Depuis on a booké notre première tournée qui va nous faire reprendre la route dans quelques jours.
Comment résumez-vous ces dernières années ?
Un apprentissage constant. Que l'on parle de dates, de studio ou même du milieu musical d'une manière générale. On rencontre pleins de gens trop cools à travers la France et on tire des enseignements de tout ça.
Quel est votre souvenir de scène le plus incroyable ?
On en a pleins en fait... Ca peut être un moment super fort entre nous quatre avant de monter sur scène, comme un espèce d'accueil de fou de la part du public ou encore des afters complètements dingues qu'on a pu faire un peu partout... Après si il faut en choisir un, il y a ce concert à La Scène Bourgogne à Orléans. Je sais pas si tu vois comment est faite la salle, mais en gros c'est genre une cave bien underground avec peu d'espace et très vite, le live est parti en orgie de sueur entre le public et nous. On était front à front avec le premier rang tu vois. Les gens étaient dingues, ils ont fait slamer Marien à 5cm du plafond, ça partait en pogo et tout. Gros bisous aux Orléanais on vous aime. !
Qu'est-ce qui vous rassemble, Artistiquement Parlant ?
La spontanéité. En fait, notre musique est principalement basée sur le ressenti et le feeling entre nous. On se fait confiance tous les quatre et soit un morceau nous parle, soit il saute. Il faut que la musique nous passe des sentiments, des trucs que tu n'expliques pas réellement. C'est de l'instinct.
Quels sont les 3 adjectifs qui définiraient le mieux votre univers ?
Honnête, Sauvage, Excessif
Quel est votre processus de création pour bâtir un morceau ?
Il n'y pas vraiment de processus. Chaque morceau à un mode de création qui lui est propre. Un riff peut nous emmener sur un truc, mais si à ce moment précis où on taffe dessus, il y a une ambiance différente, un background différent ou si une lampe à pété ou un ampli a cramé, on peut arriver à des résultats bien différents... Encore une fois, c'est de l'instinct.
En terme de son et de parole qu'est-ce qui vous inspire ?
Niveau son, on est partisans de l'organique. Il va y avoir des noise, des fuzz qui vomissent un peu, du grain, des choses qui ne sont pas ancrées systématiquement.
Si tu veux du name dropping : Black Rebel Motorcycle Club, Queens of the Stone Age...
Niveau paroles on s'inspire d'images qu'on peut avoir en tête, on a une approche assez cinématographique de l'écriture. On a pas à proprement parler un auteur de référence. On a tendance à poser sur papier ce qu'on imagine (fantasmes, trips psyché, ambiance instantanée...).
Parlez nous de "Cherokee Hell" votre EP sorti en 2017 : Parlez nous de l'élaboration
On a choisi de de passer en stud avec des morceaux qu'on jouait depuis un moment et qui nous semblaient les plus représentatifs de notre univers. De là on a envoyé des enregistrements répet à Rémi Gettliffe avec qui on a retravaillé les morceaux une fois en Alsace dans son studio du White Bat Recorders.
Une semaine en autarcie tous les cinq, beaucoup de travail, de leçons pour à la fin ressortir avec notre EP. On était sur les genoux, mais encore aujourd'hui cette semaine passée avec Rémi porte ses fruits sur notre manière de travailler nos morceaux.
Quel était votre état d'esprit au moment de l'enregistrement ?
Quand on est arrivés on était excités, pressés de commencer le taff et de découvrir tous les jouets de Rémi.
Une fois le travail commencé, ça a été l’ascenseur émotionnel, on est passé de remises en question, aux joies d'écouter les pré-prod en passant par le rapprochement entre nous quatre. On en garde un souvenir fort qui a marqué un tournant sur pas mal de choses.
Y a t-il des choses qui vous ont influencé pendant l'enregistrement (Album, livre, film...) ?
Tonnerres sous les tropiques. Quand on rentrait d'une journée de taff avec Rémi, on chillait dans un canap devant Netflix.
Ah il y a aussi les carpes-frites, spécialité locale (sorte de Fish'n'Chips alsacien).
Au delà de son style, Comment définiriez-vous cet EP ?
Cherokee Hell, c'est nous. C'est à dire que ces trois titres synthétisent à la fois notre manière de faire de la musique actuellement, notre façon de voir les choses et la collaboration avec des gens qui nous sont chers.
Bilan 2017 : Comment s'est passée l'année ?
2017 c'est une prise de recul. En fait, on s'est projeté sur la suite des événements, on s'est recentrés sur nous quatre en travaillant à la fois sur la musique, sur le booking en préparant notre propre tournée... On a quand même fait quelques dates mais ce n'était pas l'objectif de 2017.
Et pour la suite, quels sont vos projets et objectifs pour 2018 ?
Tourner. On va déjà partir sur la tournée qu'on a booké tout en se projetant sur les prochaines. On veut faire le plus de dates possibles.
On commence déjà à envisager le prochain EP, les idées et les compos sont déjà là.
Quel serait votre plus gros délire artistique ?
Un cover de No Limit de 2 Unlimited. Ou du Coup de Folie de Thierry Pastor.
Vous sentez-vous porte-parole d'une génération ?
Non.
Quel est le fait d'actualité qui vous a le plus touché ces derniers temps ?
La pénurie de beurre. C'était chaud quand même.
Quels sont vos coups de cœurs musicaux (ou pas) du moment ?
Notre claque live 2017 c'est The Psychotic Monks. Un espèce de son énorme avec pour le coup une honnêteté assez dingue et des noise bien psyché un peu partout. Le pied.
Après on a bien kiffé The Mirrors pour l'univers bien cool qu'ils proposent en mode duo.
Sinon les bordelais Blackbird Hill toujours en mode duo pour leur son bien fat.
Un peu de pub pour des artistes de votre région :
Chantilly Bears. Des copains de Sens qui ont un délire bien destroy 90's.
Allez checker ça défonce.
Pensez-vous que la ville, la région d'ou l'on est originaire a une influence sur notre musique ?
Tout peut influencer la musique qu'on fait, alors ça doit en faire partie surement.
Envie de parler ou de dire quelque chose en particulier ?
Oui.
Quelles sont vos prochaines dates ?
12/01 TROYES - Troyes Fois Plus
13/01 CHALON EN CHAMPAGNE - Le Comptoir de la Licorne
20/01 LILLE - Le Circus
27/01 DIJON - Le Cellier
10/02 PARIS - Bus Palladium
17/02 DOLE - Le Galway
24/02 REIMS - L'AppArt Café
10/03 TOURS - Le Bar à Mines
17/03 AUXERRE - Le Silex w/The Liminanas
24/03 PARIS - Le Truskel
28/03 PARIS - Le Gambetta Club
07/04 ARRAS - Le Rat Perché
19/05 TROYES - The Message
Où peut-on écouter, acheter votre musique ?
Tu peux venir nous voir pour les CD physiques en live.
Sinon on est sur Deezer, iTunes, Apple Music, Spotify, Youtube, Soundcloud..
Commentaires
Enregistrer un commentaire