Appalooza

APPALOOZA

Trio formé en janvier 2012 - Brest

LINE UP

Sylvain (Chant/Guitare)
Vincent (Batterie)
Alan (Basse)

DISCOGRAPHIE

Squamata (Demo 2013) 

Chameleon (EP 2015)

Appalooza (LP 2018)



 Appalooza, Pourquoi ce nom ?
Le nom vient de la race de cheval. Ca exprime l'envie d'évasion, de liberté mais aussi de réincarnation. Cette race, adoptée par la tribu amérindienne des Nez Percés, a été exterminé à la fin du 19ème siècle par l'armée américaine. Il y a depuis une volonté de la recréer, d'où le processus de réincartation.
Au niveau Musical à quelle scène considérez-vous appartenir ?
Notre musique se rapproche assez de la scène Stoner et Rock des années 90 mais nous ne nous sentons pas vraiment appartenir à une scène en particulier. Nous écoutons énormément de choses différentes et essayons de ne pas s'enfermer dans un style de rock particulier. Tout cela vient assez naturellement.
Racontez-nous brièvement l'histoire du groupe de ses débuts à aujourd'hui :
Sylvain (Chant/Guitare) décide former son premier groupe en 2011. Il rencontre Andréa, un batteur de Hardcore. Alan (Basse), vieil ami de Sylvain, s'ajoute en tant que second guitariste. Deux compos prennent vies mais Andréa ne peut continuer l'aventure. C'est alors que Sylvain rencontre Vincent (Batterie) au cours d'une répète d'un des groupes de ce dernier. Ils se lient d'amitié et se découvrent de nombreux points communs musicaux. Alan troque sa guitare pour une basse afin que le trio deviennent cohérent. Mais il manquait un second guitariste pour appuyer les riffs et ajouter quelques solos. Tony K postule est décroche la place. Ce qui nous mène à Janvier 2012 où le groupe entame ses premiers live en Bretagne. Le groupe remporte le tremplin "Scène de Jaurès" alors qu'il joue son 4ème concert. Alan décide de partir un an en Australie. Tony C prend la basse, brièvement intervenu pour le tremplin en tant que second guitariste du au problème de santé de Tony K. Le groupe sort sa première démo en Mars 2013 et enchaîne les concerts. Tony C quitte le groupe et cède sa place à Gaetan. Le groupe enregistre début 2014 son premier EP de 4 titres autoproduit "Chameleon". Mais ce dernier voit le jour qu'en fin d'année en raison d'un problème avec l'ingénieur son qui s'occupe du mastering. Le groupe attend presque l'année entière pour recevoir le produit fini. La release party étant planifié et non satisfait du résultat, le groupe en fait tout de même la promo et décide de partir aux Etats-Unis pour une tournée. Mais Tony, ne pouvant s'investir autant que les autres membres, décide de partir avant la tournée. Le groupe doit réagir et s'adapter à une formule à trois. Ce qui marche plutôt bien. Bien que les compos laissent de la place pour une deuxième guitare, visuellement le groupe a plus d’impact à trois. Ce qu’il manque en live par rapport à ce que le groupe propose en studio, il le comble par leur jeu scénique. Après une longue période de réflexion, Alan reprend sa place de bassiste et Gaetan quitte le groupe. Ils sortent un single deux titres "Animalia/Hourglass" en novembre 2017 afin d'affirmer leur identité musical. Ils enregistrent leur premier album éponyme "Appalooza" sorti en Janvier 2018 et repartent en tournée aux USA.
Comment résumez-vous ces dernières années ?
Enrichissantes, mouvementées, intenses
Quels sont les 5 moments clés depuis vos débuts musicalement parlant ?
Chronologiquement nous pouvons commencer par notre tout premier tremplin, c'était pas gagné d'avance. C'était un tremplin acoustique, nous étions un jeune groupe, nous avions jamais joué en acoustique ensemble, pour cela il a fallu réadapter toutes les chansons. Mais nous l'avons emporté. Ça nous a donc permis de vivre notre première expérience studio et d'enregistrer notre première maquette "Squamata" sortie en mars 2013. Ensuite il y a eu notre première tournée aux USA. Nous étions morts de trouille à l'idée de jouer devant des américains. La sortie de notre tout premier album sorti dernièrement. Affirmant notre identité musicale ainsi que le concept artistique du groupe. Nous pouvons finir par notre deuxième tournée américaine, plus intense que la première et plus enrichissante.
Qu'est-ce qui a évolué depuis le début de l'aventure ?
Notre maturité musicale a beaucoup évoluée. Dans nos premières compos nous nous dispersions beaucoup et il y avait quelque chose d'assez puérile. Nous restions peut être trop attachés à ce que nous écoutions à l'époque. Nous avions besoin d'expériences scéniques afin d'évoluer. L' univers graphique et le concept même du groupe ont énormément changé. Sylvain, le chanteur, a fait quatre ans aux Beaux Arts et dessine depuis son enfance. Il a donc commencé à gratter quelques dessins en rapport avec la musique du groupe. Ca a commencé par des affiches de concerts puis des posters jusqu'à l'artwork de notre nouvel album en passant par de multiples illustrations pour chaque chanson de ce dernier. Ca a donc pu affirmer notre identité visuel et graphique.
Racontez-nous votre plus incroyable souvenir ?
Il y en a plusieurs mais nous sommes obligés de citer la tournée américaine. Tourner avec son groupe dans un van, aller de villes en villes, se sentir libre comme l'air, passer dans les parcs nationaux, rencontrer les gens de là-bas qui concrètement écoutent ta musique avec attention. Une superbe expérience !
Quels sont les 3 adjectifs qui définissent le mieux votre univers ?
Sombre, mélancolique, espiègle
Quel est votre processus de création pour bâtir une chanson ?
Sylvain compose énormément. La plupart du temps il envoi une demo en acoustique au reste du groupe. Chacun la bosse chez lui et nous nous retrouvons en répète pour en discuter, la travailler, la construire.
En terme de son et de paroles, qu'est-ce qui vous inspire ?
Etant donné que nous sommes amis depuis un certain nombre d’années, nos influences sont assez communes et reflètent par conséquent notre musique. Nous avons pour habitude de citer des groupes tels que Queens of the Stone Age, Alice In Chains, Red Fang, Kyuss, pour ce qui est purement musical. Nous nous inspirons également de Baroness, de Kylesa, de Kvelertak pour ce qui est de l’univers graphique et artistique autour de notre musique.
Parlez-nous de votre dernier album qui est sorti début janvier :
L’album a été relativement rapide à enregistrer. Deux jours pour la batterie, une journée pour la basse, quatre jours pour la guitare et le chant. Là où nous avons rencontré des complications, c’est au mixage. Nous avons voulu prendre notre temps afin de coloriser chaque morceau et de lui donner une personnalité qui lui est propre. Nous avions été déçus par nos précédentes démos, nous ne voulions pas refaire les mêmes erreurs. Nous avons voulu par le biais de cet album affirmer notre identité musicale et qui nous sommes réellement.
Au delà de son style comment définiriez-vous cet album ?
Nous définirions cet album comme une longue chevauchée nocturne dans un désert froid et aride traversant plusieurs humeurs, inquiétudes, états d'esprits en passant par la mélancolie, l'espoir, la trahison, la rage, la fuite tout ça avec un certain arrière goût de moquerie, de taquinerie. Cela se ressent beaucoup dans les riffs de guitares.
De quelle chanson êtes vous le plus fiers ? et pourquoi ?
Chaque chanson de par son thème possède un sens et un sujet assez forts. Nous abordons plusieurs sujets tels que l’obsolescence programmée, l’exploitation de l’homme par l’homme, la schizophrénie, le temps qui passe, la vanité, la trahison, etc. Take It As It Comes est, nous pensons, la chanson dont nous sommes les plus fiers. Celle-ci a pour sujet la perte d’un proche ou plutôt la réaction que l’on peut avoir face à un tel drame. Cette chanson parle de l’acceptation en passant par la douleur, la haine, la rage, la compréhension. Dans ce processus d’acceptation, de deuil, il y a des hauts et des bas, ces derniers sont illustrés par un couplet calme et serein pour exprimer la compréhension puis un refrain violent et soudain accompagné par un cri. Nous pensons qu’il faut l’accepter, le « prendre comme ça vient », mais le chagrin, la rage et la douleur refont surface en nous. Cette chanson est, de part son sujet, la chanson la plus émotionnelle. Nous avons surement inconsciemment tout donné dans son élaboration.
Quel était votre état d'esprit lors de l'enregistrement ?
Ces deux semaines ont été très étrange. Nous savions pertinemment que nous n'avions pas droit à l'erreur. Nous n'étions pas extrêmement fiers de nos deux précédentes démos et les gens nous adoraient en live mais ne comprenaient pas où nous voulions en venir en studio. Nous avons tout donné dans cet enregistrement, ça nous a épuisé mais on a adoré !
Parlez-nous de la pochette, personnellement je la trouve bien réussie, a -t-elle une signification particulière ?
Comme expliqué pour le nom même du groupe, nous entretenons un lien fort avec l'univers amérindien. Elle représente la vanité et a un rapport avec le monde dans lequel nous vivons. Un indien portant un masque, il y a là une question de personnalité et d'identité à cacher. Cette civilisation a été exterminée par l'armée américaine, on leur a volé leur terre et leur culture pour en faire de l'argent. Il y a là un processus de réincarnation, l'indien enfile ce masque, ce crâne de cheval mort et vient te hanter. C'est un peu notre mascotte. Une sorte de démon, une vieille histoire qui resurgit et qui refait surface rattrapant notre passé pour nous rappeler à l'ordre. Nous dépendons de cette personne. Elle représente la société dans laquelle nous vivons, elle joue avec nous, nous taquine et fait ce qu'elle veut de nous.
Petit bilan 2017 : Quelles sont les succès et les réussites ?
2017 nous a permit de revenir et de montrer que l'on était toujours présent. Nous nous étions un peu effacés et avions besoin de réfléchir sur la suite du groupe. Nous avons sorti un single deux titres "Animalia/Hourglass" avec deux lyrics vidéos. Ça nous a permis aussi de révéler la nouvelle identité visuelle et graphique du groupe.
Qu'est-ce que vous espérez pour la suite, quels sont les objectifs ?
Les objectifs sont assez simples, jouer, composer, enregistrer un second album, le promouvoir, jouer, rencontrer des gens, jouer, composer, se marrer, jouer.
Avez-vous l'impression d'avoir un rôle à jouer en tant qu'artistes ?
Notre projet propose beaucoup de choses au niveau artistique, après en avoir un rôle à jouer nous ne savons pas. En tout cas on s'éclate beaucoup à le faire.
Vous sentez-vous porte parole d'une génération ?
Porte parole peut être pas mais nous abordons des sujets assez forts en relation avec le monde dans lequel nous vivons où tout est argent, profit, exploitation de l'homme par l'homme, mensonge, hypocrisie, opportunisme, trahison, obsolescence programmée etc. Nous critiquons notre génération avec un arrière goût de vanité. Les illustrations de l'album parlent d'elles mêmes.
Quel est le fait d'actualité qui vous a le plus marqué ces derniers temps ?
Il y en a tellement.. Maintenant nous ne pouvons plus filtrer, il y a beaucoup trop d'informations, beaucoup trop de médias. L'information arrive en bloc et l'actualité nous vomit tout ce qu'elle a à la figure. Nous prenons tout ça d'un coup et ne pouvons plus hiérarchiser quoi que ce soit. Et c'est ce qui nous inquiète dans notre génération et celle qui arrive ; qu'est ce qui est important ,et qu'est ce qui ne l'est pas ou plus ?
Un peu de pub pour des artistes de votre région :
Envie de parler de quelque chose en particulier ?
Le cheval c'est génial.
Le mot de la fin :
Bisous de l'Appaloo'
propos recueillis par Didier T le 13 Février 2018

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PLAYLISTS

entrez dans l'univers d'Appalooza :
chaque membre du groupe nous a concocté une playlist pour nous faire partager son univers !

Sylvain


Alan

Vincent








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