Instant Décalé 48
L'Instant Décalé
Olivier Dominguez
épisode 48 : 26 Octobre 2018
La semaine dernière, ayant pas mal
divergé dans des directions aussi incongrues qu’inutiles, je n’ai pas pu aller au
bout de mon sujet. Aussi, cette semaine, je me vois obligé d’aborder une
seconde partie du chapitre des cordophones. Et plus spécialement, des
instruments grésillant. Des instruments que l’on retrouve principalement en
Asie et en Afrique.
Mais nous autres Européens orgueilleux, avons-nous aussi des
instruments archaïques, me demanderez-vous ? A quoi je vous
répondrais : Oui ! Ouiiii, car en Europe, on a la chance d’avoir… les
autrichiens. Et grâce à eux et leur folklore champêtre composé de clarinettes, de
yodles et de harpes tyroliennes, la cithare a encore droit à son petit coin de
paradis dans nos contrées industrialisées. Valses et Polkas, ont pu, grâce cet
instrument grésillant, perpétuer ces rythmes et ces sonorités ancestrales.
Mais les maîtres dans l’art du grésillement subtil, sont
sans conteste les instruments indiens. Le Sitar, avec un S, à ne pas confondre avec
la cithare, les mots masculins n’ayant pas
forcément le même sens que leur homonymes féminins, faut faire attention, le surbahar, le rudra vina, le vichitra vina, le saagar vina, le roja
vina, le blanca vina, le rosé vina et tous les trucs qui tournent autour du
vina et de la vinasse. Comme quoi… parfois les mots féminins et masculins
peuvent aussi être synonymes.
Enfin bref, je voulais vous
parler des différents types de chevalets qui donnent ce son si particulier à
ces instruments d’un autre temps. Du sitar qui en utilise deux, le chevalet
supérieur pour les cordes de jeu, le chevalet inférieur pour les cordes
sympathiques. Alors je vais pas redonner la définition des cordes sympathiques,
pour ce qui n’ont pas suivi, direction le blog : « mavricaemission.blogspot.com »
Je souhaitais donc vous
parler de tout ça, des chevalets plats, comme sur la lyre Begena d’Ethiopie, jouée à une seule main ; des chevalets mobiles qu’on
trouve sur les trompettes marines,
et qui n’ont aucun rapport ni avec les trompettes ni avec la marine d’ailleurs ;
des chevalets arrondis, que possèdent les cithares qui se jouent à l’archet ;
des tubulaires rotatives, des cordes décalées etc etc...
En fait je voulais vous
parler de tout ça mais je ne vais pas vous en parler, même si c’est ce que je
viens de faire. Je voulais sincèrement développer ce sujet, mais quand je suis
tombé sur le psaltérion à archet,
alors là, je me suis rendu compte à quel point c’était chiant. Et surtout… à
quel point ça me saoulait. Grave ! Du coup, j’ai préféré renoncer.
En plus, à peine je me
mettais à griffonner des chevalets et des sitars
que mon esprit s’évadait vers quelques voyages en terres moyenâgeuses, en
compagnie des chevaliers du Sitar et de leur chef, Raymond de Tripoli, et de sa
mignonne, Raymonde s’tripotoli, parti en croisade pour reconquérir la claquette
du christ perdue sur la route de Bethléem un matin frisquet de février 33, et
confisqué ensuite, par les Sarrazins, juste pour le plaisir de faire chier les
chrétiens.
Je voulais vraiment
m’étendre sur les cordophones, au propre comme au figuré, même si je me voyais
plus allonger sur une armature de hamac que rédiger un mémoire sur des
instruments musicaux, mais je ne vais rien faire.
Je vais juste abréger ma
chronique, une fois n’est pas coutume, et vous quitter avec The Hillbilly Moon
Explosion et leur titre « My love for Evermore. » Par contre, la
semaine prochaine, promis, le chapitre sur les idiophones respectera le temps
imparti, même si je n’ai encore aucune idée de ce que je vais écrire.
Mais avant de se quitter
vraiment, je vais vous demander de méditer ce proverbe plein de sagesse
disant :
Qui
donne ne doit jamais s’en souvenir, qui reçoit ne doit jamais oublier !
A suivre...
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