Seven Ages

Seven Ages


Quatuor parisien formé en 2012

        



LINE UP
Matt Brauns: Chant / Guitare
Vianney Idlas: Guitare Adrien Valy: Basse Kévin Bailey: Batterie

DISCOGRAPHIE

2014: EP Lyssa

2017: EP Dead Signal Zone


2018: EP I Don't Mind



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Seven Ages, y a t'il un rapport avec Shakespeare et les 7 ages de l'homme ou bien existe t'il une autre explication ?
C'est tout à fait exact. Seven Ages est tiré de l'un des monologues de la pièce ''As you Like It'' ou ''Comme il vous plaira'' de Shakespeare. Un nom choisi essentiellement pour cette référence qui accompagne la célèbre citation: ''All the world's a stage'', ''Le monde est une scène''. Un nom qui soutient donc l'idée de gommer les frontières de la scène, qui présente la musique comme un voyage transcendantal et fédérateur. Il a été choisi également pour le symbolisme du chiffre 7 ainsi que pour sa résonance rock, immédiate et efficace.
Nous public on aime bien catégoriser ce qu'on écoute, on classe les artistes par genre, on leur colle une étiquette... Dans quelle boite doit-on ranger Seven Ages, à quelle famille musicale avez vous l'impression d'appartenir ?
En général, on fuit vainement les étiquettes. On se plaît à penser que les gens peuvent capter un petit quelque chose qui leur parle, qui leur fait écho dans notre musique, et ce quel que soit leur style de prédilection. Pour donner quelques références, notre univers musical est recentré principalement autour du rock anglais des années 2000 à quelques exceptions près. On aime mélanger des riffs puissants made in Queens of the Stone Age à la vision brute mais mélodique de la pop anglaise dans les veine des Arctic Monkeys. En résumé, disons que notre groupe s'apparente à du Brit-Pop Rock.
Résumez nous l'histoire du groupe :
Matt et Vianney se sont rencontrés à la fac d'anglais. Matt avait quitté son premier projet monté sur Reims et souhaitait fonder un nouveau groupe appelé Seven Ages sur Paris en 2011. De fil en aiguille, ils trouvèrent un batteur et un bassiste sur les réseaux et tournèrent ensemble pendant trois ans. Une première fracture et le groupe se reconstitua cette même année, donnant une véritable impulsion au projet qui ne cessa de s'affirmer de plus en plus sur scène.
Si on était au théâtre, quels seraient les 5 actes de l'histoire de Seven Ages
Acte I: La Genèse et l'innocence
Acte II: Premières sensations, premières sueurs
Acte III: Divergences et désillusions
Acte IV: L'oeil du Phénix
Acte V: La transcendance de l'effort
Qu'est-ce qui a évolué depuis le début de l'aventure ?
On a changé de section rythmique. Adrien et Kévin ont rejoint l'aventure en 2015 et depuis, le projet a beaucoup évolué en terme de rigueur, de son, d'identité musicale et visuelle. Les quatre membres ont le même objectif: se professionnaliser à travers le projet Seven Ages.
Quels sont les 3 adjectifs qui qualifient le mieux votre univers ?
Energique, intense, fiévreux.
Comment se passe l'exercice de la composition, qui fait quoi ?
Les chansons sortent de la tête de Matt. Il aime beaucoup proposer au groupe des maquettes ou des idées de compositions en écrivant les lignes des instruments, la structures, les choeurs sans oublier les paroles. En répétition, c'est alors chaque musicien qui s'attaque à sa ligne en retravaillant dans le détail sur ses parties, sur le son...Pour la dernière étape, le groupe mène à mal la structure du morceaux, essaye de creuser la question des breaks, des ambiances...et les morceaux naissent ainsi.
Qu'est-ce qui vous inspire, en terme de paroles et de sons ?
On est principalement inspiré par des histoires tirés de nouvelles, de romans, de films, de séries, de jeux vidéo, de mythologies...On aime souvent opérer une ''distorsion'' d'histoire déjà écrites pour raconter la nôtre et ainsi créer quelque chose qui nous ressemble. En terme de sons, on s'inspire d'artistes rock incontournables, de musiques de fiilm...Cependant, c'est toujours la musique qui va instaurer l'ambiance, l'univers des morceaux et les paroles peuvent ainsi découler de la mélodie.
Quelle est la chanson dont vous êtes les plus fiers ?
Fire.
Votre actu, c'est un nouvel EP qui va bientôt sortir ... On en Parle ?
Le 8 novembre prochain, on va faire la release party de notre nouvel EP 'I Don't Mind' à la Dame de Canton. Pour cet EP, on a décidé de miser sur la qualité de l'enregistrement studio, de la production plutôt que de tabler sur la création de nouveaux morceaux. L'objectif principal était de marquer et d'assumer une direction musicale, une identité artistique pour le groupe à travers ce projet. On a durement travaillé pour retrouver toute l'énergie scénique qui se dégage des quatre morceaux de l'EP. Energie est sans doute le concept-clé de cet opus qui nous représente de manière fidèle.
Dans quel état d'esprit étiez vous lors de sa l'enregistrement ?
C'était la première fois que nous étions réunis tous les quatre pour un enregistrement dans un studio professionnel. Une belle page qu'on a adoré écrire autour de cet EP qui nous a rapproché et de préciser notre projet artistique. Le sentiment de repasser au pinceau fin quatre morceaux qu'on ne connaissait que trop bien était très agréable mais ce fut un travail très laborieux car il a fallu tout donner pour recapter l'essence et l'énergie brute de la musique.
Y a t-il des choses qui vous ont influencé lors de sa création (film, livre,album, BD etc...)
Beaucoup de sources nous influencent en permanence pour l'écriture des morceaux. Par exemple, le roman ''1984'' de Goerge Orwell nous plonge dans la dystopie, tout comme l'intrigue du morceau Fire. Du côté des nouvelles, Matt s'est beaucoup inspiré de Lovecraft ainsi que de la mythologie grecque en faisant un chassé-croisé avec l'histoire d'Orphée et d'Eurydice. En terme d'albums, on pourrait en citer des tas mais on pense à ''Favourite Worst Nightmares'' d'Arctic Monkeys'', l'album éponyme ''Royal Blood'', ''First Impression of Earth'' des Strokes, ''Absolution'' de Muse et ''Songs for the Deaf'' de QQSTA.
Vous avez également sorti début octobre un clip "I don't Mind" , parlez-nous en ?
Nous sommes très heureux du résultat de ce premier clip officiel. Nous avons eu le plaisir de collaborer avec un ami réalisateur (Alexandre Stamboli) pour réaliser ce projet qui s'inscrit parfaitement dans la dynamique du disque: il est simple, incisif, efficace. On tenait à rester sur l'idée d'un clip performance et épuré pour que la musique puisse s'exprimer librement. On est également ravis que nos fans soient venus pour faire une fosse mémorable.
J'aime beaucoup, le visuel, la pochette ... parlez nous de sa conception ...
C'est la première pochette où on a opté pour la photo plutôt que le dessin. Que ce soit pour la musique ou pour l'aspect visuel du groupe, on a voulu montrer quelque chose d'authentique, d'immédiat. S'est alors dégagée l'idée de concevoir une pochette avec un ami photographe (Sébastien Mény) qui a eu l'idée d'utiliser de belles lumières, des ambiances différentes où les membres du groupe ont finalement incarné à leur manière l'un des quatre titres de l'EP.
Et après c'est quoi la suite a donner à cet EP ?
Des concerts. L'un de nos objectifs principaux pour l'année 2019 est de multiplier les concerts grâce à la lancée de cet EP, d'agrandir la fanbase, de gagner en visibilité via les médias et les réseaux sociaux, de faire des rencontres et des collaborations fructueuses pour développer au mieux notre projet. On a également l'intention d'enregistrer deux nouveaux singles et de tourner un nouveau clip dans les prochains mois.
Quel est le fait d'actualité qui vous a le plus marqué ces derniers temps ?
Le décès de Charles Aznavour.
est-ce que pour faire de la musique, être de paris ou sa banlieue offre plus de facilité par rapport à la province ?
On pense que vivre de sa musique, c'est tout assez compliqué, c'est un rêve de gosse, peu importe d'où l'on vient. A Paris, les belles salles de concert foisonnent mais sont inaccessibles aux groupes émergents car trop onéreuses et les conditions proposées par certains organisateurs dans les bars peuvent être discutables. De plus, à Paris, on est un peu noyé dans la masse: il est difficile de briller sur la scène émergente tant il y a de groupes talentueux et de projets ambitieux...Cependant, il est vrai qu'il est possible de se créer un réseau solide avec un bon travail de terrain et qu'il y a généralement plus de lieux pour jouer, plus d'opportunités qu'en ''province''. Mais il est logiquement plus difficile de sortir du lot.
Vous avez participé au tremplin Ricard Sa Live Music ... Bonne ou mauvaise expérience
Le Tremplin Ricard Sa Live Music ne nous a pas appris grand chose hormis le fait que c'est un concours très sélectif où le jury recherche l'originalité absolue. Peut-être cela nous a-t-il appris que le plus important quand on a projet artistique, c'est de se battre au quotidien pour que sa musique se fasse entendre, pour partager sa vision. Il est essentiel de rester fidèle à ce qu'on fait, d'en être fier et de ne pas essayer de ressembler à tel ou tel artiste.
Un peu de pub pour des artistes locaux :
Psychotic Monks, Lloyd Project, MJ-12, Jet Banana...

un coup de cœur ?
''So who you gonna call? The Martini Police'' (Arctic Monkeys - Star Treatment)

un coup de gueule ?
Mmmmhh ça ira merci.


Le MOT de la fin :
Hvala.

Quelque chose à rajouter ?
The show must go on.
Question Subsidiaire : Dans son livre, "Fahrenheit 451", Ray Bradbury nous décrit une société où la lecture est interdite et où on brûle les livres... Si vous viviez dans un tel monde, et que vous ayez chacun la possibilité de sauver un livre, ce serait lequel ?

Matt: The Picture of Dorian Gray (Oscar Wilde)

Vianney: Oeuvres complètes (Arthur Rimbaud)
Adrien: Les Fleurs du Mal (Charles Baudelaire)
Kévin: Guide de survie dans la nature









propos recueillis par Didier T, 17 Octobre 2018




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