Instant Décalé 50
L'Instant Décalé
Olivier Dominguez
Episode 50 : 2 Novembre 2018
Aujourd’hui, on va
s’intéresser aux Didier. Et on peut dire que des Didier célèbres, on en trouve
un gros paquet. Après Didier Super et Didier l’embrouille, après Didier
Deschamps et Didier Barbelivien, après les multiples Saintetés homonymes issues
des quatre coins de la province, les St Didier de Langres, d’Autun, d’Auxerre,
de Cahors, de Nevers, de Rennes et j’en passe, il y a le Didier de vos désirs
inavoués.
- « Vous l’aviez rêvé, Mavrica l’a fait ! »
Car parmi ce joli monde
Didiantesque, nous trouvons, classé en 178ème position du who’s who
Didiétal, notre Didier Thibault adoré.
Homme de radio, agent de
maitrise en manutention, photographe de stars spécialisé dans les gros plans
dérangeant, amateur de breuvage original, doté d’une connaissance musicale hors
du commun, d’un humour digne de Toto au cabinet, marcheur infatigable, beau
joueur qui se fait ramasser systématiquement lorsqu’il veut m’affronter au
concours de glandage, Didier est un infatigable touche à tout.
Avant de vous dévoiler une
petite bio privée de Didier Thibault, je voulais m’excuser, en public, en
direct pour toutes les horreurs sorties de ma bouche dont il a été la cible,
ainsi que celles que j’ai pas encore dites. Parfois j’ai honte mon Didou,
j’espère que tu m’en veux pas. Je peux continuer alors.
Comme je pense le
connaitre suffisamment maintenant, je me permets de vous le présenter plus
intimement.
Hum hum…
« Né à l’âge de zéro
an, comme la plupart d’entre nous, Didier, tout juste sortie du trou, montra
déjà son intérêt pour le chant et la musique, dévoilant ce jour-là, devant le
petit auditoire attroupé dans la chambre d’hôpital venu contempler le résultat
d’une folie passagère un soir d’hiver, une vocalise digne d’une Céline Dion
amphitaminée. Didier couina fort. Didier couina faux. Didier couina trop !
Beaucoup trop !! Et surtout, Didier ne portait pas de couche culotte ce
fameux jour zéro (pas bon pour la robe de mamie mais bon, pas grave) tout comme
il n’en porta pas les vingt années suivantes lors des commémorations de ces birthdays.
Tous les ans, même jour, même heure, le cul nu.
Alors, j’ai une petite
confidence à vous faire, d’après des informations notifiées manuellement dans
les archives familiales, par un témoin anonyme de l’époque, et photographié à son
insu… Et oui on a des preuves, Didier, en format 4x4 scotchées sur la page de
garde de l’album de famille, tu peux plus nier… Didier a le cul poilu depuis
ses 14 ans.
Mais cela, comme on dit
là-bas, ne nous regarde pas !
Les années passèrent, Didier
continua de grandir, d’évoluer, de se former, professionnellement,
musicalement, bedainement, rencontra femme et enfants, adopta chat et poissons
rouges, découvrit les joies de la tondeuse et du bêchage le samedi après-midi, de
camping paradis le mardi, se laissa pénétrer par la plénitude de la peinture et
de la guitare. Jusqu’à laisser le hasard du temps et de la nature finaliser le lent
transfert capillaire opéré depuis l’âge de 14 ans pour atteindre le fatal
« ground ziro. » Tout en bas, rien haut. Niveau pilosité on s’entend.
Pour le reste c’est le contraire. Monsieur c’est instruit ; Et… Monsieur a
vieilli.
Sosie orléanais d’Eddy le quartier, sosie
photogénique de Kad Mérad, Didier est un
vrai gentleman. C’est le seul mâle que je connaisse qui saute sur tout ce qui
bouge pas. Surtout sur tout ce qui peut pas s’enfuir. Les murs en pierres, les
tables en verre, les femmes en bière. Par contre, les femmes à la bière, c’est
autre chose hein mon cochon. Thermostat 8 pendant 3H…
Oh… Attendez. Attendez, je viens de recevoir un
message… Un petit instant... et c’est important en plus. Ok… Alors je viens de
recevoir une info… comment dire… une info intime et embarrassante. Je sais pas
si je dois la partager. C’est Patou du 4.5 qui vient de me l’envoyer. Patou du
4.5, c’est la femme de Didou du 96.2. Ca concerne sa physionomie, ses poils
plus précisément, encore oui, mais des poils placés sur une zone du corps
complètement improbable. Et peut être inconfortable… même si ça peut
chatouiller… J’hésite à la divulguer à la radio. Non ! Non, je dis rien,
le mieux… Ouais, je vais mettre une photo sur le blog, c’est mieux, ça vous
donnera une idée du calvaire de sa femme.
Continuons. Puis vint le
jour où, par le plus grand des hasards, ceux de la vie, des rencontres, et des
fesses qui claquent sur un canapé poussiéreux, Didier découvre Mavrica, l’association
et l’émission. Vice-président de l’une et responsable des agendas dans l’autre,
Didier devient au fil du temps un personnage incontournable du paysage
Mavriquesque.
Puis vint le jour où, par
le plus grand des hasards, ceux de la vie, des rencontres, et des fesses qui rebondissent sur un matelas
Bultex, je découvre Mavrica, l’association et l’émission. Abonné absent de
l’une et responsable du dérèglement mentalique dans l’autre, je m’amuse comme
un fou depuis un an et demi, chaque vendredi soir dans l’univers Mavriquesque.
Alors merci Didier, merci
beaucoup beaucoup d’avoir insisté, insisté jusqu’à utiliser des méthodes
éhontées, connaissant mon peu de volonté et mon ravissement pour le vieux rhum,
pour m’avoir fait venir ici, dans les studios de Radio Arc-en-Ciel, à l’émission
Mavrica, chaque vendredi soir de 20H30 à pas d’heure. Merci encore.
Voilà, aujourd’hui c’était
ma 50ème chronique et je voulais la dédier à Didier. Dédier à
Didier. Et en plus on finit en poésie. Tu m’inspires ce soir mon Didou. Mais
laissons la poésie à Eric, et achevons plutôt cette 50ème chronique
en philosophie.
Et pour ça, j’ai choisi une
très belle citation du j’enfoutiste philosophe des miséricordieuses feignasses
de pauvres qui dit : « les gonzesses qui sont les plus gentilles, le plus
dur pour se les taper, c’est d’en avoir envie. C’est pour ça que moi, c’est les
petites connasses qui me foutent la trique ! »
C’est donc cette analyse
sentimentale très perspicace de Didier Super, que je vais vous demander de
méditer cette semaine. Le vrai Didier super, le notre ce serait plutôt… Super Didier !!...
Ou Didier le fuel, au vu de ce qu’il s’envoie dans le gosier.
En tout cas, pour
définitivement clore cet instant décalé, rien de mieux que de s’envoyer un
aperçu idéologique de Didier super, avec son titre « A bas les gens qui
bossent. »
A Suivre ...
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