Silence Radio


CV EXPRESS

Nombre de membres : 5

Date de création : 2014

Ville d'origine: Hennebont (56)

Line UpRémy  : Guitare Rythmique 
                   Tito  : Guitare soliste 
                   Maxime  : Basse 
                   Emeric  : Batterie 
                   Axel : Chant/textes


Discographie : "Silence Radio" (EP) 
                                 "Drapeau Blanc" (Album)

Pourquoi avoir choisi Silence Radio comme nom de groupe ?
Il nous fallait un nom en français qui sonne, qui éveille la curiosité, qui soit facile à retenir, et qui est du sens. On trouvait que Silence Radio remplissait plutôt bien ces critères.
A quelle famille musicale considérez-vous appartenir ?
Rock. Avec des sous genre type psychédélique, progressif, mélodique...
Résumez-nous, l'histoire du groupe de ses débuts à aujourd'hui ?
Au début nous faisions de la musique entre très bons potes. Aujourd'hui, on fait de la musique entre très bons potes, mais avec pour objectif d'en vivre d'ici 2019.
Quels sont les 5 moments clés , musicalement parlant, de votre histoire ?
La sortie de notre 1ER EP en 2014. La sortie de notre 1er album en Octobre 2016. Le changement de bassiste en début d'année 2017. La rencontre avec notre ingé son, Joël Le Bail, en 2016. Et ce début d'année 2018, ou nous nous sommes recentrés musicalement pour réellement assumer notre coté rock à 100% et mettre de coté la touche reggae/hip hop que nous apportions parfois à nos morceaux.
Qu'est-ce qui a évolué depuis le début de l'aventure ?
Notre musique qui a gagné en maturité et efficacité, notre envie qui ne fait que croître d'années en années.
Quels sont les 3 adjectifs, qui caractérisent le mieux votre musique ?
Engagée. Aérienne. Puissante. (on se la pète putain!)
Comment sont répartis les rôles pour la composition des chansons chez Silence Radio ?
C'est un travail d'équipe. Nous sommes tous les 5 dans notre petit local de répète, l'un d'entre nous va proposer un gimmick, un riff, un rythme, une idée quelconque, et tout le reste va essayer de rebondir dessus en y apportant son imagination. Et on construit la structure ensemble, on essaye beaucoup de choses. C'est une réflexion permanente, à 5. Personne ne dirige les uns et les autres en phase de composition, nous ne sommes que proposition.
Quelles sont vos inspirations en terme de sons et paroles ?
En sons : Archive, Rage Against The Machine, Pink Floyd, Noir Désir... il y en a beaucoup. En paroles : Ferré, Ferrat, Brel, Cantat, Mano Solo... il y en a beaucoup également. Des groupes, des artistes et des interprètes incroyables.
De quelle chanson êtes vous le plus fier ? et pourquoi ?
A l'heure actuelle, peut être un morceau appelé " Frontières ". Car tout le monde est vraiment mit en avant dans ce morceau. Chacun d'entre nous à un moment ou il montre ce qu'il vaut. Parce que le thème est d'actualité et terriblement porteur de sens pour nous. Que la mélodie est efficace et les paroles assez simples mais tournés d'une manière " poético-dramatique ". On peut à la fois faire chanter et pogoter le public sur toute la première partie du morceau, puis les emporter loin sur la deuxième partie qui est uniquement musicale et ou nous assumons clairement l'influence Pink Floyd. Et parce que c'est un morceau crée en 2016, et qu'il a incroyablement évolué au fur et à mesure du temps. En bien on espère, comme un bon vin (aha).
Petit bilan 2017 : les succès et les réussites ...
Une quarantaine de concerts, environ 500 albums de vendus, la rencontre avec Erwan Cadic notre ingé lumière... une année formatrice, on a fait des erreurs, nous nous en sommes rendu compte et nous savons maintenant ce qu'il faut faire pour rectifier le tir et que Silence Radio devienne un groupe professionnel avec une vraie identité. Qu'elle soit musicale, scénique ou visuelle.
Et pour la suite, c'est quoi le programme pour 2018 ?
Préparer au mieux notre prochain album " LE SECOND TOUR ". Améliorer notre set-list 100% rock en y apportant des choses qui sortent du commun pour pouvoir vendre au mieux ce projet Silence Radio. Et comme nous disions, construire une vraie identité autour du groupe.
Avez-vous le sentiment d'avoir un rôle à jouer en tant qu'artistes ?
Actuellement, nous ne sommes rien du tout. Mais si un jour nous avons la chance d'avoir une certaine notoriété, d'avoir la parole, d'être entendu, bien entendu que les artistes ont un rôle à jouer dans notre société. C'est une évidence pour nous. Malheureusement, ce qui est paradoxal, c'est que la plupart des artistes du Top 50 ne pense qu'a leur petite carrière et leur petit nombril. C'est trop risqué d'ouvrir sa gueule pour eux. C'est surtout un manque de courage évident. Dans un de nos morceaux, " Polémique ", on dit " Il est venu le temps de tes responsabilités, ta notoriété doit te servir à dénoncer. " Nous on connait la merde, on sait ce que c'est, donc oui forcément si un jour ça fonctionne pour nous, on montera au créneau pour dénoncer et agir pour que les choses essayent de bouger sur certains fronts.
Vous sentez-vous porte-parole ou représentatifs d'une génération ?
Comme je disais juste avant, nous ne sommes rien, donc nous ne sommes porte parole d'absolument rien pour le moment, juste de nous même et de nos sentiments, de nos émotions. Mais, je pense que nos mots sont tout de même représentatif pour beaucoup d'être humains à travers le monde. Pas simplement notre génération. C'est la merde, mais pas que pour les 20/30 ans, pour les plus jeunes, pour les plus vieux, pour les tres vieux. Nous sommes représentatifs de ces 90% d'être humains qui se font lynchés par les 10 autres pourcents. C'est pour ça, on est plus nombreux, donc l'espoir perdure tout de même.
Peut-on dire que vous êtes des artistes engagés ?
Oui, totalement.
Quel regard portez-vous sur le music business actuel ?
C'est comme ça qu'on veut nous faire croire que ça fonctionne. Mais il y a forcément d'autres portes, certes, bien moins visible, mais il faut se battre pour ne pas vendre son âme au diable. Il n'y a pas que la musique qui est business, tout est business maintenant. C'est comme cela on doit faire avec, ça on ne pourra malheureusement pas le changer. Mais on peut tout de même prouver qu'il n'y a pas l'obligation forcée de rentrer dans ce jeu pour pouvoir réussir. C'est le pari que l'on va tenter d'accomplir.
Vous avez participé au Ricard S.A Live Music, quel est votre avis sur ce genre de tremplin ?
C'est très compliqué d'y rentré (voir impossible) si tu ne travailles pas main dans la main avec une SMAC (style Echonova Vannes, MAPL Lorient, La Carène Brest). C'est la SMAC qui te permet d'être dans les élus de ce genre de tremplin, c'est ça le critère numéro 1. Et nous malheureusement (ou heureusement ?!), nous ne rentrons pas vraiment dans les critères. Trop rock, trop engagé, trop risqué certainement.
Quel est le fait d'actualité qui vous a le plus marqué ces derniers temps ?
La hausse du Diesel et du tabac comparé à la hausse du Smic en ce début d'année 2018. Nos politiques sont vraiment totalement déconnectés du quotidien de millions de français qui triment, suent chaque jour.
Un peu de pub pour des artistes de votre région :
Un gros poutou pour nos copains du groupe " Les Argonautes ", l'histoire d'un équipage de reggae-mans qui vous emporte sur l'océan à chaque concert !
A votre avis la ville, la région où l'on vit influence-t'elle la musique ?
Pour certains groupes, probablement. Pas pour nous en tout cas. On a beau être bretons, je ne pense pas qu'actuellement cela se ressente dans notre musique. Peut être qu'un jour ou trouvera du biniou sur un de nos morceaux... qui sait ! (aha)
Voulez- vous rajouter    Quelque-chose ?
Oh pas grand chose ! Juste merci, c'était un plaisir de répondre à vos questions.
Le mot de la fin ?
La seule chose qu'il faut savoir, c'est savoir ce que l'on ne veut pas !

     

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