Smashing Train
Quatuor originaire de colmar (68)
LINE UP
Chant: Nicolas Emiro
Guitare : Aurelien Dos Santos
Basse : Samuel Dehner
Batterie: Boris Mas
DISCOGRAPHIE
Rollin' (2011)
Pull The String (2015)
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LINE UP
Chant: Nicolas Emiro
Guitare : Aurelien Dos Santos
Basse : Samuel Dehner
Batterie: Boris Mas
DISCOGRAPHIE
Rollin' (2011)
Pull The String (2015)
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Smashing Train , Pourquoi avoir choisi ce nom ?
Un jour que l'on répétait, un pote est passé nous voir dans notre local, à l'heure des premières ébauches de nos compos, et nous à sorti : "Putain les gars, j'ai l'impression de faire les bises à un train en marche". Du coup ça nous est resté.
Résumez-nous l'histoire du groupe
Compliqué de faire court... comme, je pense, beaucoup de groupes locaux, on a commencé à jouer ensemble sans grande ambition, histoire de galloche un maximum de gonzesses au coin du feu. A la base, on jouait même un mélange de Ska-Rock pour te dire ... Avec le temps, certains membres ont changé, et avec eux, l'envie de faire autre chose, et la découverte en festival ou en concert de groupes qui nous ont mis des grosses baffes avec du son bien Rock'N'Roll, nous on fait glisser relativement naturellement vers ce genre de son.
Quels sont les 5 moments clés, musicalement parlant, depuis que l'aventure a commencé ?
- L'arrivée en 2010 de Nico au chant, avec son timbre de voix bien particulier
- L'enregistrement de notre 1er EP
- Les sensations des premiers concerts, où tu joues dans une salle des fêtes mais que tu as l'impression d'être sur une scène de stade
- L'enregistrement de notre 2ème EP, bien plus travaillé et dont nous sommes très fier
- Le fait qu'à chaque fois qu'on joue en concert, on a retourné la salle, et ça, ça fait plaisir !
Avez-vous l'impression d'appartenir à une famille musicale ?
Hmm compliqué également... Si on parle au nom du groupe, oui, clairement, on peut nous coller une étiquette de son Rock'n'Roll à l'ancienne avec quelques subtiles touches de modernité. Individuellement, pas plus que ça, dans le sens où on écoute tous beaucoup de chose, et qu'on va voir des concerts de tous les styles différents.
Quels sont les 3 adjectifs qui caractérisent le mieux votre musique ?
Qui fait quoi dans le groupe pour la composition des morceaux ?
On compose tous les 4 en répét, ça peut partir de n'importe quoi, même d'un simple riff de batterie bête et méchant. Puis Nico commence à trouver une ligne mélodique avec un bon yahourt des familles, et compose les paroles par la suite.
En terme de son et paroles qu'est-ce qui vous inspire ?
Parlez nous de "Pull The String" : Qui, Quand, quoi, comment, on veut tout savoir
On a commencé début 2015 à sentir l'envie d'enregistrer un nouvel EP. On a donc passé 4 bon mois dans la cave à fignoler les morceaux qui étaient à 90% terminés et qu'on voulais mettre sur CD. Ensuite, on a passé 3 week-end complets au Kid Studio dans le nord de l'Alsace, où on a travaillé comme des bêtes pour arriver au résultat que l'on voulait. Et ensuite, on a tourné un clip de notre chanson "Pull the Strings", et c'est Mohan Dessan, un jeune réalisateur de chez nous qui a été choisi pour mener le projet à bien.
De quelle chanson êtes vous les plus fiers, et pourquoi ?
Si t'es papa de plusieurs enfants, tu connais la vérité : t'as forcement un gamin préféré, mais tu peux pas le dire, c'est moralement pas possible. Pour nos chansons c'est pareil.
On peut découvrir d'autres morceaux sur Soundcloud, votre EP est sur Deezer et Spotify ... Internet, les réseaux sociaux c'est important de nos jours pour les artistes ?
On est tous trentenaire, on a grandi avec internet, on a vu les débuts des réseaux sociaux. Dire : nan ça sert à rien, ce serait se voiler la face. Par contre, tout miser la dessus, ce serait un peu stupide. Les plus gros retour en terme de renommée, dates, articles ... c'est grâce à nos prestations sur scène (même si toi tu nous a découvert avec Internet, vive internet !). Et il faut dire que bien souvent, nous "consommons" la musique sur internet : Deezer, Spotify, Youtube etc...
Je vous découvert grâce au tremplin Ricard SA Live Musique... Les avis sont partagé, quel est votre regard sur ce genre de tremplins ?
Il faut pas cracher dans la soupe : un tremplin peut être une belle perspective, c'est d'ailleurs grâce à un tremplin local que l'on a pu enregistrer notre premier CD (on l'avait gagné t'as vu, trop fort). Par contre, dernièrement on a refuser un tremplin sur Strasbourg, où t'avais pas à bouffer, trois bières par tête, fallait faire toute la promos jusqu’à placarder les murs de Colmar, faire le ménage chez le mec et laver ses slips. Les tremplins, on sait a peu prêt cerner les bons et les mauvais avec l'expérience. Mais on a tendance à plus trop en faire, avec le temps, le fait d'être en compétition avec d'autre commence à nous gaver légèrement. Et, franchement, mis à part les gros gros tremplins, je connais pas beaucoup de monde pour qui ça a été l'expérience musicale de leur vie.
Quel est le fait d'actualité qui vous a le plus marqué ces dernier temps ?
Le mec qui jouait Tinky Winky des télétubbies est mort putain !
christine Angot déclare "Je pense que quand on est artiste, c’est toujours un plan B. C’est toujours ne pas avoir pu faire ce qu’on pensait faire quand on était petit, avocat par exemple ou instituteur. C’est toujours le résultat d’un échec de devenir artiste en fait » ... Vous en pensez quoi ?
A titre personnel, je pense que c'est une parfaite mal baisée et méchante qui loupe chaque samedi soir une occasion de fermer sa gueule. Son exemple ne tient pas, je connais plein de mecs qui rêvait d'être "artiste", et pour qui l'usine, CA, ça été un plan B. Mon avis est certainement faussé, je déteste cet être humain. Même Yann Moix j'arrive a être quelque rare fois d'accord avec lui, elle c'est systématique : meilleur effet qu'un laxatif.
Quels sont les objectifs et les projets pour 2018 ?
On commence à parler d'un projet de Crownfounding pour un nouvel EP.
Racontez nous votre plus extraordinaire anecdote de concert ?
Le premier concert avec Sam l'année dernière à Montbéliard, sacré souvenir ! On a jouer entre les deux chiottes du bar, aux balances la patronne commençait déjà a péter une pile a cause du niveau sonore : du coup on a jouer comme des bœufs, et retourner le bar. Du coup, c'était tellement cool que même elle est venue nous dire avant qu'on parte : Merci les gars, c'était de la bombe !
Le MOT de la fin :
Kamoulox
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propos recueillis par Didier T. le 27/02/2018
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